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Sanejouand, Catherine 
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Se faire entendre par son silence, c’est la manière que Coline a trouvé pour exprimer sa souffrance intérieure dans La contescarpe. Fille cadette, ses parents ne se sont jamais remis de la mort de Violaine, une fille exemplaire que Coline se sent incapable d’égaler.
La contrescarpe est un petit roman de 133 pages des éditions Thierry Magnier, écrit par Catherine Sanejouand. Nous nous retrouvons à Véroble, près de Lyon, en compagnie de Coline, une jeune fille de onze ans au début du livre, qui vient d’entrer en sixième. Le courant passe très mal avec sa mère, qui ne s’est jamais remis de la mort de son aînée et qui ne comprend pas sa cadette. Au départ, elle nous apparaît vraiment névrosé, limite folle. Elle se comporte de manière aberrante avec sa fille, faisant des réflexions blessantes. Le père est un peu en retrait, on entend peu parler de lui. Le roman est effet centré sur la relation mère/fille et la famille maternelle.
Ce roman est écrit simplement, du point de vue d’un enfant de onze ans puisque le narrateur est interne («j » de Coline.) La vision de la jeune fille est relativement simpliste et certaines de ses réflexions prête parfois à sourire. Le texte comporte très peu de dialogue, ce qui est dans la logique des choses puisque c’est le silence de Coline qui est raconté. Il n’y a pas vraiment de suspense, sinon une interrogation majeur: «Que s’est-il passé entre Anne et Hélène?» (Hélène est la mère de Coline et Anne est la sœur d’Hélène.) Mais pas de coup de théâtre, pas vraiment d’intrigue. C’est un roman qui se lit très rapidement, moins d’une heure, et qui nous absorbe. Il n’est pas autobiographique mais l’auteur se base sur des vécus de différentes personnes qu’elle connaît.
Ce livre est gorgé d’émotion et c’est une lecture très agréable. On tourne les pages s’en même s’en rendre compte et je le recommande grandement aux personnes qui aiment les histoires traitant d’aspect psychologique et de secret de famille.
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Freelfe
(16 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Jeunesse
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Édition : Thierry Magnier Eds, 2004, 133 p.
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10/1/2010
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